ASSOCIATION d'HORTICULTURE
de CLEGUER

 

 

Voyage 2010 en Normandie


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Les jardins du manoir d'Argences


Il existe aujourd'hui huit jardins très différents les uns des autres, reliés par des structures d'ifs et de charmilles qui dessinent des allées et des perspectives.
"Le jardin des Roses" avec ses motifs de buis à la française contrebalance l'exubérance du "jardin des fleurs" planté de vivaces, et il est toujours différent selon les saisons et les lumières du jour.
"Le Jardin du Haut" se distingue par ses formes végétales taillées. Plus loin, "le petit bassin" et "la promenade le long de la rivière" sont d'autres lieux à découvrir, sans oublier les trois pépinières où rosiers et vivaces débordent des allées et le nouveau jardin consacré aux plantes d'automne.

En 2004, le jardin des douves a été ouvert pour la première fois au public. L'eau des bassins et des fontaines tisse un lien de continuité entre ces jardins qui ont reçu en 1999 le 1er Prix Bonpland décerné par la SNHF (Société Nationale d'Horticulture Française) et en 2003, le prix du Jardinier pour le département de la Manche.

En 1989, quand Philippe et Caroline Lecardonnel se sont installés à Argences, il n'y avait qu'une grande pelouse et quelques arbres. C'est pourquoi le désir de créer un jardin s'est rapidement imposé.
Les travaux se sont fait petit à petit : rupture de pente, création de murets et de trois dénivelés successifs le long de la façade sud du manoir, apport de terre végétale, dessin et plantation d'un premier jardin.
Mais ce fut certainement la démolition de l'ancien tennis et sa transformation en jardin des roses qui fut l'élément le plus déterminant.
A partir de cette date (1996), les jardins d'Argences se sont mis en place en suivant les lignes fortes du manoir pour mieux le mettre en valeur.

Eléments végétaux : arbres remarquables (charmes de 1815), arbres d'alignement (ifs), arbustes, plus de 2000 plantes vivaces, fleurs annuelles.






Le Parc botanique de la Sienne


Ce parc a été créé en 1996 par ses propriétaires actuels. Ce lieu est avant tout un laisser-passer vers la nature. Un endroit où se lient spontanéité et complément. Le petit ruisseau prenant sa source à la fontaine parcourt une vallée enrichie de plusieurs essences d'arbres et de plantes vivaces, finissant son chemin dans six plans d'eau. Au cours de votre promenande, vous découvrirez des plantes d'eau, des berges humides ou fraîches, d'ombre et de lisière. Un petit banc au détour d'un chemin vous permettra de vous reposer et d'apprécier le bruissement de l'eau, mêlé au chant des oiseaux.










Les jardins de Castillon-Plantbessin


Auprès de sa pépinière, ce jardin est bien connu des amateurs de plantes rares. Colette Sainte-Beuve a créé deux jardins admirables : un "thématique", désormais adulte, qui permet de déambuler du jardin des senteurs au jardin oriental, après s'être extasié devant le "mixed border" à l'anglaise ou le bassin octogonal, et un jardin plus jeune, aménagé en terrasses, où sont brillament mises en scène les graminées, les fleurs bleues et les hémérocalles... ponctué d'ifs topiaires et d'arbustes variés.

Prix du jardin de l'année 2009 décerné par l'Association des journalistes du Jardin, de l'Horticulture et du Tourisme.














La colline aux oiseaux


Située au nord-ouest de Caen, près du mémorial de la deuxième guerre mondiale, la colline aux oiseaux est un vaste espace vert et fleuri de 17 hectares, qui a été inauguré en 1994 à l'occasion du 50ème anniversaire du débarquement de Normandie.

Ce parc floral et paysager a la particularité d'avoir été aménagé sur une ancienne décharge de déchets ménagers, où entre 1923 et 1970, deux collines de 35 et 25 mètres se sont formées..

La colline aux oiseaux propose d'agréables promenades parmi de nombreux jardins thématiques dont une exceptionnelle roseraie implantée au coeur du site.

La roseraie compte plus de 15000 rosiers et 570 variétés sélectionnées parmi les plus belles collections du Moyen-âge à nos jours.

Le babyrinthe est un entrecroisement de chemins, constitué de deux essences végétales : le buis et l'if. Le jardin du vent a été essentiellement réalisé avec des graminées. Le clos normand est une représentation du bocage normand. Le jardins des plantes vivaces compte plus de 300 espèces et variétés, dont la floraison se succède de la fin de l'hiver à la fin de l'automne. Le jardin des bruyères rassemble rhododendrons, azalées, érables du Japon et bruyères. Tous ces jardins sont reliés ensemble par des allées bordées de fleurs.












Le jardin d'Elle







Le jardin des plantes d'Avranches


En 1796, l'école Centrale du département crée un lieu pour ses cours pratiques. En 1799, les premières plantations font de cet espace un jardin.

En 1800, deux botanistes rassemblent 800 espèces et près de 2400 plantes telles que fleurs exotiques, arbres fruitiers et plantes médicinales.

Dans la première moitié du XIXème siécledes camélias, des rosiers de Chine, des hortensias, des magnolias et des rhododendrons sont introduits dans le jardin.

En 1966, une extension permet de créer des rocailles et des pièces d'eau, mais le cimetière des Ursulines est conservé. Les tempêtes de 1987 et 1999 ont causé beaucoup de dégâts, dont la chute du cêdre du Liban ainsi que du laurier sassafras.

13 espaces différents composent le nouveau jardin des plantes plantés de camélias, hortensias, magnolias, rhododendrons, tilleuls, érables, gunneras et bruyères, ainsi qu'une prairie,un verger de cerisiers à fleurs, une école des fruits et le cimetière des Ursulines.







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